23 janvier 2016
Sirène
Il est des silences assourdissants. Depuis qu'elle s'est tue , la sirène n'en finit pas de faire du bruit , du reuz comme on dit chez nous .
Il ne s'agit nullement de polémiquer , mais simplement de dire son sentiment sur cette curieuse impression qui se niche dans nos entrailles lorsque la sirène retentit. Arzon comme toute commune littorale a son bataillon de Pompiers et de Sauveteurs en Mer . Savoir qu'ils partent pour nous secourir est important. C'est même pédagogique .
Alors nous ouvrons cette rubrique, pour que chacun s'exprime et aussi pour faire savoir à nos Sauveteurs que nous ne les oublions pas.
Dormez braves gens, la sirène ne sonnera plus
Depuis presque 50 ans, nous avions l’habitude à Port-Navalo et dans la commune d’entendre sonner les deux coups de sirène annonçant le départ des sauveteurs en mer. Pour beaucoup d’entre nous, c’était le moment d’une pensée forte et émue pour ceux qui allaient risquer leur vie pour sauver celle des autres. Certains s’empressaient même d’allumer leur VHF pour être au plus près d’eux. Au début des années 50, il n’y avait pas de sirène mais c’était le téléphone qui sonnait en pleine nuit au bureau des douanes ou chez mon père, Fernand, afin d’organiser les sauvetages avec les moyens du bord. Puis les choses s’organisèrent autour des H.S.B , les Hospitaliers Sauveteurs Bretons, quel joli nom ! Il fut ensuite décidé que, centralisation oblige, on regrouperait tout le petit monde du sauvetage en mer sous le cigle SNSM.
Mais qu’il s’agisse des années 50, des HSB ou de la SNSM, tous ces volontaires étaient et sont animés du même courage.
En ce début d’année 2016, Max Jacobée , président de la SNSM, nous fait part d’une nouvelle surprenante : la sirène ne sonnera plus ! Nos amis partiront en mission dans l’indifférence générale. Quelles raisons ont présidé à une telle décision ? je l’ignore . J’espère toutefois ne pas être le seul à faire part de sa tristesse. Cette sirène faisait partie de nos traditions. Elle pouvait sans doute importuner certains, mais je ne peux croire que ce soit le motif de cette curieuse mesure sinon on pourrait craindre l’interdiction des chiens qui aboient la nuit, des coqs chantant aux aurores et même des cloches de l’église d’Arzon.
Max précise très justement que ce signal avait une portée symbolique et pédagogique. On peut même ajouter qu’il rappelait à tous les marins de la commune que cette société a besoin de leur aide. Quand on sait que sur 2200 bateaux recensés, Max n’a reçu que 400 adhésions !
Amis, présidents des Associations de navigateurs , il n’est peut être pas trop tard pour réagir ?
Yvon Calage
Réagissez : hervejan@amisdeportnavalo.fr
Commentaires sur Sirène
- Cette décision me met en colère moi aussi je suis arzonnaise depuis 38ans, fille, nièce, et femme de marin la sirène fait partie de notre patrimoine maritime et la raison de cette décision est d'autant plus lamentable qu'elle est financière il semblerait que l'entretien de cette sirène et sa ligne téléphonique coute trop cher à notre commune!!!! sans vouloir polémiquer il me semble quand même ahurissant de ne pas pouvoir dégager cette somme alors qu'on nous annonce quelque chose comme 15 millions de travaux dans les 5 ans à venir Pour une commune qui veut tirer le tourisme nautique vers le haut c'est un comble que de ne pas avoir les moyens de ses ambitions!
- Bravo Yvon. Mais qu'est ce qu'ils ont tous à tout vouloir changer... Pourquoi ce prurit de la table rase... Il faut que les hirondelles continuent à revenir au Printemps et que les camélias fleurissent le moment venu. Oui la sirène doit être actionnée pour nous dire que des amis se portent au secours de ceux qui en ont besoin...
Vincent Raude - C'est en effet très dommage la disparition de la sirène .
Il y avait un réel effet pédagogique en entendant cet appel.
Une cohésion des marins avec les sauveteurs qui venaient d'appareiller ....
La vie de la commune quoi tournée vers le port et ses marins professionnels et de plaisance.
Lesquels marins de plaisance devraient avoir honte de ne pas cotiser pour soutenir l'action de la SNSM.!!!!
Cordialement
Pierre GENDRY - La Sirène - un symbole
Arzon - à propos de la fonction « alerte » de la sirène, …,
Il semble que des décideurs aient pris l'option : suppression de l'alerte sirène en cas de naufrage ou de difficultés vitales en mer.
Ainsi, la sirène ne retentira plus.
Il est difficile de regretter cette décision , ou de protester, sans courir le risque de passer pour un « has been », un rétrograde, un passéiste, ou un nostalgique de temps révolus.
Pourtant, il est un argument fondamental qui justifie ce regret, c'est la fonction : rappel, de solidarité,de non indifférence, de civisme, d'abnégation et de générosité, des sauveteurs en mer, bénévoles désintéressés, dont la seule motivation est le secours apporté à l'autre dans la détresse.
La sirène qui retentit, fait savoir à tous, que dans notre société, dominée par l'individualisme et l'égoïsme, il existe des Hommes responsables, capables de prendre des risques et de dire : « nous sommes là », à celui qui crie : « à l'aide, je me noie ».
Cette sirène hurle à la population, que nous triompherons de l'adversité, tous ensemble, ou bien que nous échouerons dans la désunion.
Et puis, cette sirène a un rôle pédagogique et éducatif pour les jeunes générations. Imaginez l'enfant, qui demande à son grand père, (ou à sa grand mère) : Papy, Mamie, pourquoi la sirène retentit ? ». Quelle leçon, des choses de la vie et des valeurs républicaines, a t il (elle), l'occasion de transmettre.
A notre époque de nécessaire renforcement de lien national et d'affirmation des valeurs républicaines, cet aspect des choses pourrait peut être faire partie des critères de décision.
Bernard Landré - Bonjour
J'ai un voilie au Crouesty .ces deux sonneries qui annonçait le depart de la vedette nous rappelait que la mer doit être prise au sérieux .je pense que ce sera aussi un pas vers l'indifférence envers ces hommes qui embarquaient en 5 minutes et celà qu'elles que soient les conditions météos .Dormez en paix braves gens le numériques dirigé tout et tous - NOUS AVONS CHOISIS POUR VIVRE DANS L'AUTENTICITE , POUR RETROUVER TOUTES NOS RACINES DE VIVRE ICI : MAI VOILA , NOUS VOYONS ARRIVE DES PERSONNES QUI DISENT "NOUS SOMMES HEUREUX, NOUS VOICI A LA MER OU A LA CAMPAGNE" MAIS MESSIEURS DAMES NOUS VOUS DEMANDONS DE FAIRE TAIRE VOS VOLAILLES, NE FAITES PLUS SONNER VOS CLOCHERS, NE SONNER PLUS VOS SIRENES, QUOI ENCORE, SI VOUS N'ETES PAS CONTENT DE VIVRE CHEZ NOUS RETOURNER DANS VOS VILLES, C'EST PLUS ADAPTE POUR VOUS
- Bonjour ,
Quel étonnement que cette "mauvaise nouvelle" concernant l'arrêt de notre sirène qui pour moi fait partie intégrante du paysage de Port Navalo. En effet, à chaque fois qu'elle résonnait, j'avais une pensée pour ces bénévoles qui partaient secourir d'autres hommes, peut-être moins aguerris, en difficultés plus ou moins sérieuses.
Etant plaisancier, j'en mesure tout l'intérêt.
Plus rien ne sera comme avant si sa voix s'éteint et, j'ose croire, que ce n'est pas une décision qui soit née de quelconques revendications de nouveaux venus dans notre village et n'aspirant qu'à une tranquillité sans se soucier du bien fondé de ces alertes.
Où allons-nous dans cette époque que nous vivons?????
Pour les autres alertes, elle ne sonnera plus non plus??
Je m'insurge contre cet arrêt mais surtout, je voudrais en connaître la raison.
Dans l'espoir d'une réponse qui non point ne me satisfera, mais qui aura le mérite de nous éclairer sur cette décision "loufoque.
A vous lire
Bertrand LEGRAND - Quelle tristesse, ça ne fait qu'ajouter une pierre à l'édifice de l'indifférence.
Cette sirène permet effectivement de savoir qu'on n'est pas seuls, que les sauveteurs et les pompiers veillent.
Ceux qui ont décidé ça sont peut-être dérangés qu'on leur rappelle qu'il y a encore des gens altruistes sur notre planète. - Nous ne reviendrons pas sur l'évidence : Port Navalo et Arzon, depuis toujours tournées vers la mer, veulent suivre leurs courageux sauveteurs chaque fois que ceux-ci répondent à une détresse maritime quelle qu'elle soit.
Mais nous évoquerons plutôt la manière dont notre sirène a été réduite au silence. Unilatérale, sans consultation ni explication, bureaucratique pour tout dire. En catimini aussi. Peut-être parce que les raisons de cet ukaze sont dérisoires. Pour économiser quelques dizaines de watts ? Pour satisfaire une poignée de grincheux à l’ouïe susceptible ? En attendant peut-être, comme parfois ailleurs, d'intimer à notre clocher de se taire lui aussi ?
Nous demandons aux "Amis de Port Navalo" de lancer une pétition réclamant le rétablissement d'un signal qui fait partie de notre histoire et de nos traditions. Et nous serons parmi les premiers à la signer.
Christine et François-Michel Fay
Membres de l'Association des Amis de Port Navalo
Adhérents à la SNSM - pour moi une pétition prendra trop de temps et beaucoup ne sont peut etre pas à l'heure actuelle sur la commune il vaut mieux aller sur le site de la mairie, aller en bas de la page, et cliquer sur contact et envoyer vos protestations plus on sera nombreux plus on a de chances!! apres tout cette decision est municipale alors autant leur faire savoir notre mecontentement!!
- La disparition de la sirène lors d'une demande de sauvetage en mer est certes regrettable, mais fait suite à ce qui est constaté en ville ou en campagne pour tout appel urgent.En effet la GICA( gestion informatique centralisée des appels) que les sapeurs Pompiers Volontaires connaissent déjà depuis plusieurs années,permet de solliciter les secours plus adaptés à l'urgence dans 95% des cas par l'appel personnalisé du sauveteur et la mise en oeuvre des moyens ad hoc.
L'intérêt précédent des 2 coups de sirène avait pour but non pas d'informer la population d'une détresse vitale en mer, mais de rapatrier au port comme à la caserne les bénévoles altruistes pour une mission définie.
La diminution de nombre des volontaires en particulier en zone rurale, rendait aléatoire toute intervention si les véhicules (ambulance ou autre camion rouge ...) n'était pas correctement pourvu en hommes.
Aussi pour ne pas solliciter inutilement les forces volontaires et permettre des roulements, selon la disponibilité de chacun établie par avance, l'APPEL urgent prend une autre dimension, par la capacité à mettre en oeuvre des moyens en hommes et matériel pour répondre dans un délai qui se veut raccourci au maximum ( il est souvent de 7 minutes pour décaler pour les SP ) qu'en est -il pour nos sauveteurs en mer ?
Navigateur occasionnel j'ai souvent constaté, en particulier la nuit, un départ en moins de 10 mn,ce qui est remarquable !
Comme il l'est écrit souvent une menace pèse sur le financement de tous ces moyens civiques utiles à notre population et les dons ne suffisent pas, car peu de gens se sentent concernés jusqu'au jour où ...
Une redevance légale en zone portuaire, en majorant de 10 euros par exemple le montant annuel des locations d'anneaux ou de mouillages fixes sur toutes les côtes de France et annexes, permettrait par le nombre une entrée de fonds non négligeable à verser directement à la SNSM, plutôt que de nouvelles taxes à fond perdu qu'il a fallu combattre et celles à venir pour les pêcheurs en mer occasionnels !
Tout à un coût et les naïfs d'aujourd'hui seront les payeurs de demain, alors pourquoi ne pas commencer dés à présent en fixant les règles d'une juste répartition .
Autre solution qui émerge ici ou là : la facturation majorée des services rendus sur quelles bases ?
Donateur anonyme je ne réclame pas de défiscalisation, car que devient le don s'il est empreint d'hypocrisie.
Bonne lecture et méditation
delmavi@wanadoo.fr - La SNSM etant une asso de loi 1901, il n'est pas possible de contraindre les usagers à en etre redevables(ce que je regrette autant que vous) mais le probleme n'est pas là puisque c'est la commune qui entretient ce materiel et l'on sait pertinnament que les finances communales sont loin d'etre en perte de vitesse 'sinon pourquoi prevoir 15millions de travaux non prioritaires)? et si c'est vrai que pour les bénévoles le bip d'urgence est un plus , le bruit de la sirène reste comme le disent certains un moyen de relations entre les Arzonnais et leurs sauveteurs et donc les deux ne sont pas incompatibles
- En fait jusqu'à il y a quelques mois c'était le département qui gérait le fonctionnement de la sirène pour toutes les communes celui-ci a décidé de déléguer cette tâche aux communes (ce qui peut sembler logique, certaines communes du département n'ayant pas à priori de vocation maritime,) suite à cette décision Mr le maire actuel d'Arzon à décidé de la supprimer pour raison financière (7ooo euros annuel) apparemment cette décision a été prise en petit groupe (d'après certains participants à ce blog) çà moi je ne le sais pas, une chose est sure je trouve celà inadmissible car cette somme semble bien dérisoire par rapport à la fois aux projets dantesques des travaux envisagés et par rapport à l'impact que ce fonctionnement avait sur les Arzonnais 'éducation des plus jeunes à la citoyenneté, sensibilisation au bénévolat même au prix d'une vie,......etc)
- Cette sirène a une fonction d'alerte pour les bénévoles concernés.
Cependant, je pose la question:
- Cette sirène peut elle avoir un rôle d'alerte générale, en cas de situation de danger immédiat, non maitrisable par les autorités locales, et susceptible de conséquences graves pour la population?
Si la réponse est positive, l'entretien de la machine en bon état de marche est une nécessité, et le problème doit être reconsidéré. - Ce 01.02.2016, au terme du Conseil municipal, via un texte lu, est annoncee la creation d'un Comite de soutien aux sirenes d'Arzon conduit par Y. Calage et H. Jan. Votre soutien ainsi que le texte lu sont disponibles a l'adresse "sirenesarzon@gmail.com". Le maire repondra-t-il aux questions qui lui sont posees ?
- Cherchons des solutions pour conserver au moins une sirène. Gestion par une Assoc., suppression de la ligne onéreuse, emploi de la domotique, etc..Parmi toutes les associations d'Arzon nous devrions trouver les spécialistes qui pourront faire fonctionner cette sirène à moindre coût. Je vais demander , par l'intermédiaire de l'ASPA, une rencontre avec Mr le Maire pour des explications, il y a trop de rumeurs contradictoires.
- Le COMITE DE SOUTIEN est créé. Le maire en a été informé via un texte lu le 01.02.2016 lors du Conseil municipal. Pour soutenir ce comité, il vous suffit de le faire savoir en postant un message sur internet à l'adresse sirenesarzon@gmail.com dans lequel vous pouvez aussi émettre des suggestions. Pas besoin de mot de passe pour vous exprimer. Celles-ci seront listées et mises à profit pour la suite de cette action collective qui ne fait que débuter. L'objectif est de rassembler le plus grand nombre de personnes autour de la finalité de ce comité de soutien, à savoir : 1. Maintenir en place les sirènes donc faire en sorte qu'elles ne soient pas "déboulonnées". 2. Remettre en fonctionnement les deux sirènes. Dites-le aux personnes concernées de votre entourage. Plus on est de fous... Pour l'heure, bien sûr, il n'est pas question de rigolade ! Le maintien des sirènes est un enjeu très sérieux. Les réponses de M. le Maire (cf. La presse du 04.02.2016) ne sont pas celles qui lui ont été posées. Bien sûr, il sera essentiel de le rencontrer.
- Ci-joint texte lu :
ARZON
Conseil municipal du 01 février 2016
A lire en fin de séance, rubrique QUESTIONS DIVERSES
M. le Maire,
« Mis devant le fait accompli, et à défaut d’une explication plausible, des Arzonnais interpellés par le sujet, m’ont sollicitée en tant que conseiller municipal certes concernée mais sans prendre ici position, en vue :
- De vous soumettre diverses questions sur l’arrêt du fonctionnement des sirènes sur la commune. Et d’obtenir de votre part, à l’adresse électronique indiquée, des réponses écrites à ces questions.
- De vous faire part de la création d’un COMITE DE SOUTIEN AUX SIRENES joignable à l’adresse électronique « sirenesarzon@gmail.com. Ce comité, mené par Messieurs Yvon CALAGE et Hervé JAN a 2 objectifs :
1. Le maintien en place des deux sirènes. A savoir, qu’elles ne soient pas « déboulonnées ».
2. La remise en service des deux sirènes. A savoir, leur raccordement à nouveau aux réseaux adéquats.
LES FAITS :
Depuis des années, la SNSM a utilisé ce système d’alerte signifiant aux équipages qu’il fallait rejoindre le bord de toute urgence afin de faire appareiller le canot de sauvetage et porter secours aux navigateurs.
Depuis la première semaine de janvier 2016, la commune a mis un terme à ce fonctionnement. Les sirènes ont été débranchées.
Comment cela a-t-il été rendu possible ?
Suite au remplacement du RNA (Réseau National d’Alerte) par le système SAIP (Système d’Alerte et d’Information des Populations) et l’application de l’arrêté du 23 mars 2007,
En août 2015, dans le prolongement de 2 courriers (février/avril), M. le préfet vous a demandé de « lui faire part de votre intention à propos de la sirène ». A savoir : « Cession ou démontage » ?
En décembre, vous avez ancré un choix en signifiant « la décision de la commune* ». Celle-ci ayant « pour conséquence de mettre hors service la sirène installée dans le clocher de l’église qui appartient à l’Etat, ce qui entraine également la mise hors service de la sirène implantée sur le cinéma* ».
* cf. votre courrier du 11.12.2015
Dans les faits, nous comprenons que la commune n’a pas souhaité reprendre à son compte le fonctionnement des sirènes. Quant au démontage, il semble implicite.
LES QUESTIONS :
- De qui émane cette décision dite « de la commune » ?
- Pourquoi une telle décision ?
- Le Conseil municipal a-t-il été consulté ?
- Le cas échéant, à quelle date ?
- Quel fut le résultat du vote ?
- Quels motifs ont été invoqués ?
LE CONTEXTE :
Les Arzonnais, y compris les non résidents, étaient habitués à entendre ces deux sirènes.
Certes, les pompiers n’utilisent plus ce système. Néanmoins, également dotée de moyens d’alerte modernes moins sonores mais pas forcément plus efficaces, outre ceux-ci, avec l’aide des municipalités précédentes, la SNSM a continué d’utiliser ce système dont la cadence est d’environ 50 fois/an pour une durée approximative (sur deux appels) de quinze secondes chaque fois.
Les appels émanant de ces sirènes avaient une portée hautement symbolique, voire pédagogique, signifiant que les bénévoles allaient accomplir une mission en mer, parfois ardue voire dangereuse, au profit de personnes en difficulté. D’où la solidarité et les soutiens qui en ont toujours résulté.
Aucun témoignage d’un traumatisme quelconque lié aux appels des sirènes ne fut produit.
Ces sirènes rappelaient qu’un événement délicat, quel qu’il soit, y compris une avarie de matériel, était en train de se nouer quelque part sur la mer montrant ainsi que le milieu marin, proche et/ou lointain, peut devenir hostile et que la prudence doit être la règle pour tous. L’écoute de ce signal ne laissait personne indifférent.
Ces sirènes sont inscrites dans l’Histoire, le Patrimoine, l’Authenticité d’ARZON. Des valeurs auxquelles, M. le maire, vous êtes attaché.
Ces sirènes font partie du Style de la Presqu’île, au bout du bout de celle-ci, ARZON, ses alentours, le golfe, les îles, la baie…
Des associations locales ont été interloquées par cette « décision de la commune* ». Aussi, des dizaines de personnes concernées, bouleversées par cette mesure, s’expriment sur les réseaux sociaux.
Ne les décevez pas.
Faites que les sirènes se figent dans le paysage arzonnais et retentissent à nouveau.
N’oubliez pas que déjà, ces sirènes ont retenti pour vous secourir.
COMITE DE SOUTIEN AUX SIRENES D’ARZON - N'oublions toutefois pas qu'ici comme ailleurs, selon le Code des Communes "le Maire exécute les décisions du Conseil Municipal".
En conséquence, s'il n'y a pas moyen, encore faut-il le vérifier- d'obtenir satisfaction auprès de Monsieur le Maire, il faut entreprendre du lobbying auprès de chaque Conseiller Municipal et les convaincre un à un de faire inscrire à l'ordre du jour d'un prochain Conseil Municipal, un débat suivi d'un vote sur la question de la sirène. - Pour aller dans le sens du commentaire précédent, ceux qui considèrent la décision du conseil municipal insuffisamment analysée, ont pour devoir de faire valoir leur argumentation auprès des multiples décisionnaires. Leur lobbying sera alors, pris en considération ou non. Quoiqu'il en soit, le conseil municipal est une instance de décision élue, lors d'élections démocratiques.
Il leur restera une action républicaine à mener: voter et faire voter contre l'équipe majoritaire qui a pris la décision, et ne pas s'abstenir.
Le seul souhait qui demeure, c'est que jamais personne n'ait besoin de cet outil d'alerte générale, rustique et peu vulnérable. - Emilie,
Afin de nous permettre de quantifier le nombre de personnes désireuses d'apporter leur soutien au COMITE DE SOUTIEN créé, nous vous remercions d'adresser un message en ce sens sur l'adresse électronique sirenesarzon@gmail.com,
Cette information s'adresse à tous ceux qui souhaitent participer à cette action collective.
D'avance, merci. - Naturellement je soutiens la campagne " sirène toujours là "pour deux raisons
1/ Ceux qui entendent la sirène s'interrogent toujours " un coup ou deux coup " et cette interrogation est une forme d'empathie pour ceux qui sont en danger et un lien social : des hommes, souvent volontaires à Port-Navalo, prennent en charge d'autres en difficulté.
Supprimer la sirène, c'est donc banaliser, cacher ce qui est le propre d'une société, la solidarité.
2/ Pour les bénévoles la sirène est un appel; c'est une sonnerie qui les engage. Certes la musique n'est pas belle, mais c'est en fait un "clairon" qui sonne l'engagement, leur clairon, leur fierté .
Supprimer la sirène, c'est donc une dégradation du statut de bénévole et c'est misérable de le faire pour une pognée de dollars.
Jacques ORLUC - J'apprécie cette hauteur de vue. Au delà, de la nostalgie des temps révolus, des conservatismes, des cris "grincheux", peut être de "l'esprit Clochemerle", c'est un appel dédié au sens des valeurs humaines de responsabilité et de Fraternité. C'est aussi une supplique, adressée aux décisionnaires, pour les inciter à infléchir le futur, avec un oeil attentif sur les livres de comptes, et le regard fixé sur ce qui bâtit une communauté locale, et aussi une nation: l'harmonie.
Quelque soit la décision finale, il leur revient d'innover pour assumer cette responsabilité. - Avoir une certaine hauteur de vue est certes nécessaire lors de certaines discussions encore faudrait-il que la discussion s'établisse sur des faits avérés et non sur une réalité inexistante!! cf ouest france et le télégramme du 23 février!! il serait utile à mon avis que l'équipe municipale en place (dans sa globalité) donne enfin son avis sur l'attitude du 1er magistrat de la commune dans ce dossier!
L'époque à laquelle nous vivons est remarquable par son intolérance. Habitant la campagne bourguignonne hors l'été, j'ai déjà eu à connaître de plaintes contre le chant du coq ou encore le bruit des cloches de l'église ( par un curé en retraite....).
L'arrêt de la sirène d'Arzon ressort probablement de la même veine. Et c'est bien dommage. Car en effet, lorsqu'elle retentissait, on se sentait tous solidaires de ces valeureux sauveteurs partis au péril de leur vie porter secours à des marins en détresse.
Alors, il me semble approprié d'initier une pétition pour d'abord connaître les raisons qui ont prévalu à cette décision et ensuite, exiger le rétablissement de la sirène.