Les choix du maire contestés par un collectif
Mardi après-midi, une délégation s'est rendue à l'hôtel de ville, pour y déposer une lettre adressée au maire. Courrier accompagné d'une liste de 220 signataires habitant la commune.
La polémique
Un groupe d'habitants s'est rendu en mairie, hier après-midi. Il a déposé au secrétariat une lettre ouverte, jointe de 14 pages, représentant 220 signataires.
Dans ce courrier, le collectif expose « sa surprise sur l'augmentation moyenne de 13,5 % des taxes communales, dont celle du foncier non bâti passant à 59,49 %, alors que dans le même temps il apparaît que le budget est excédentaire ».
Ce noyau d'Arzonnais, qui n'a pas souhaité communiquer via internet mais plus par contact direct, a ainsi récolté 220 signatures. « Sans faire de publicité », souligne-t-il.
« Un rapide tour des communes du pays vannetais, à travers la presse locale, montre une tendance à la stabilité des taxes pour le budget 2016 », est-il noté dans ce courrier. « La plupart des communes ont augmenté leurs impôts fonciers et locaux de 1 % à 1,5 %. La pression fiscale est à son maximum en France, pourquoi en ajouter alors qu'il suffirait de réduire la voilure », s'étonne Michel Danioux.
« Une gestion en bon père de famille »
« Nous souhaitons pour notre commune une gestion en bon père de famille, c'est-à-dire des dépenses en fonction des moyens et non en politique consistant à envisager des dépenses pour d'hypothétiques projets sans en avoir les ressources », est-il souligné dans cette lettre.
« Quelle est la politique de la commune ? Est-ce qu'on veut rester une petite ville familiale ou une ville qui développe uniquement le tourisme pour une clientèle riche qui n'est que de passage ? » s'interroge Jacques Orluc. Tandis que Jacques Stéphany tend sa liste de signataires et enchérit : « Les Arzonnais sont endettés à 3 353 € par habitant, alors qu'une commune comme Locmariaquer est à 782 € et Sarzeau 1 061 €. En 2020, Arzon sera dans le rouge, il faut arrêter les investissements. »
« Des gens voulaient manifester. Nous ne sommes pas seuls à être mécontents et nous ne sommes pas tous de l'opposition », souligne Jacques Orluc.
En soirée, le maire Roland Tabart a été contacté par téléphone : « J'ai pris acte de ce courrier. Chaque citoyen a le droit de s'exprimer. Je vais l'analyser avec beaucoup d'attention et c'est évident que je vais y répondre. »
Vivre a crédit , c'est toujours possible mais a quel prix dans l'avenir ..?
Ma Mére , bretonne, me disait : tu n'achètes que lorsque tu as gagné assez d'argent pour payer , mais pas de dettes !
Notre municipalité devrait peu-être s'inspirer de cette maxime.