Arzon. Maison médicale : le permis de construire déposé

Éric Legrand, Alexandre Hamani, David Crouzet, Roland Tabart (maire), Catherine Leclerc (adjointe au logement) et Didier Berna (adjoint au patrimoine et à l’environnement).

Éric Legrand, Alexandre Hamani, David Crouzet, Roland Tabart (maire), Catherine Leclerc (adjointe au logement) et Didier Berna (adjoint au patrimoine et à l’environnement). 

Huit professionnels de santé sont attendus dans la future maison médicale Kreiz Ker qui sera bâtie au cœur du bourg d’Arzon, rue de la Gendarmerie.

Le projet

Alexandre Hamani, directeur général, et David Crouzet, responsable du développement national de la bran­che santé chez Créadimm, accompa­gné de l'architecte Éric Legrand, de la société Alinéa, sont venus déposer en mairie le permis de construire de la maison de santé pluridisciplinaire, lundi.

Une partie des membres du comité de pilotage était présente, sauf Gérard Labove et Yves Roussel.

«Nous avons refusé d'assister à la réunion sur le permis de construire de la maison de santé en raison de la violation du vote du conseil muni­cipal par le maire et Créadimm», a indiqué Yves Roussel, du groupe d'opposition municipale Les indé­pendants.

Le 25 juin 2018, après mise en con­currence, le conseil municipal a con­fié le projet à la société Créadimm. La maison de santé, d'une superficie de 300 m2 en rez-de-chaussée, dispose­ra de quatorze logements dans les étages. « La programmation du dos­sier de consultation comprenait 450 m2, dont 150 m2 pour l'activité complémentaire de la pharmacie qui, au départ, avait le projet d'instal­ler du matériel médical. Le 6 mars 2018, le projet a été affiné avec les professionnels de santé qui étaient présents à la réunion. Après réflexion, la pharmacie s'est retirée du projet, a tenu a rappelé David Crouzet. Faire 150 m2 de cabinet vide, cela n'a pas de sens pour un projet de ce type-là. Les 300 m2 répondent parfaitement aux besoins des professionnels qui vont intégrer la maison de santé. »

Le futur site doit permettre le regroupement, d'ici 2022, des profes­sionnels de santé déjà intéressés (médecins généralistes, infirmiers, kinésithérapeutes, pédicure-podolo­gue) et proposera des espaces com­muns pour les patients (salles d'atten­te, sanitaires, places de parking).

Les cabinets, qui font 20 m2, pour­ront être loués (460 € hors charges par mois) ou achetés (80 000 €) par les praticiens. Sur les huit, trois cabi­nets paramédicaux et deux de médecins ont trouvé preneurs. Début des travaux en septembre 2020, pour une livraison aux environs du premier semestre 2022. Le budget globalde la construction,100% privée, avoisine les 4 millions d'euros.

 OUEST-FRANCE 30/07/2019